Le père effacée : Y aurait-il une faute d’orthographe dans ce titre ? Ou une faute dans la vie du père ? Qu’est-ce qu’on fait d’un père pas comme les autres ? demande sa fille Léa.
Léa a vingt ans. Elle est étudiante en arts, serveuse en restaurant le temps des week-ends. Elle court de sa banlieue au cœur de Paris, passant d’un monde à l’autre, tout occupée à faire son chemin. Un jour, prise dans les manifestations de mars 2013 contre le « mariage pour tous », elle s’évanouit. « Normal, lui dit sa copine Lucie, tu n’as pas de père. » « Mais si, s’insurge Léa, j’ai un père, il est mort quand j’étais petite. » Un père sans tombe ni photos. Un père pas comme les autres, disons-le : pas présentable. Effacé par la honte ou protégé par le silence ? Et de quoi se souvient-on quand on a officiellement oublié ?
Un livre d’amour tendre et pudique à son drôle de papa, au-delà de tout jugement moral, des regrets et de la mort. Le père effacée est dédicacé à tous les enfants de parents différents.
Les illustrations de La Grande Alice racontent un petit quotidien intemporel, un reste de souvenirs entre Léa et ce papa tant aimé. « J’ai été si touchée par cette histoire que j’ai voulu illustrer les lieux de vie du personnage et imaginer ce lien d’amour entre Léa et son père, cette ambiance si visuelle et énergique, si vibrante du roman. »
Éditions À Égalité, 167 pages, illustrations et BD en annexe, 12 €.
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« J’ai lu ce livre en une soirée, sans pouvoir décrocher. J’ai été touché par le style direct, très vivant. Par une histoire ancrée dans notre temps... une histoire qui aurait pu tourner au mélo ou en drame noir, mais qui, au contraire, débouche sur quelque chose de lumineux... »
Joachim
« … j’ai trouvé un écho de ma propre histoire... pour ce qui concerne la mémoire, telle que c’est évoqué dans votre livre, je peux vous dire que c’est exactement ça, ce sentiment étrange qu’on sait mais sans avoir accès à ce qu’on sait... »
Corinne
« … j’ai prêté le livre à des amis très “tradition” dont un des enfants a pris un chemin choquant pour eux, ils m’ont dit combien ce livre les avait apaisés... »
Mathilde
« Merci de ce beau cadeau de tolérance et d’ouverture, et bravo pour les illustrations de La Grande Alice, j’adore son monde ! »
Marie